Lesconil, menhir couché de Kerloc’h
Lesconil, menhir couché de Kerloc’h

Ce menhir couché est répertorié sous la dénomination de menhir de Kerdalaë-Lesconil . C’est l’un des plus importants menhirs de la région. Les fouilles de son calage ajoutées à des labours trop rapprochés ont fragilisé son maintien. Aussi est-Il tombé à l’occasion d’une tempête en 1929. Il fut classé monument historique le 18 janvier 1932. Déplacé d’une centaine de mètres lors des opérations de remembrement, il gît en bordure d’un chemin d’exploitation.


De gauche à droite : Fontaine, lavoir et auge de Kerloc’hFontaine de Kerlaouen • Lavoir de Kerlaouen • Source de Porz Riagat


Lavoir de Porz ar feunteun

Cet endroit a été appelé “le port de la fontaine”, Porz ar feunteun, car l’eau y coulait en abondance en provenance de la falaise, alors recouverte de gazon. Une source identique coulait à quelques centaines de mètres, à l’extrémité de la petite plage de Porz Riagat, au pied du sémaphore, débitant une eau très bonne. Pourquoi ce lavoir, aussi près de la mer ? Si Lesconil ne manquait pas d’eau au début du siècle, les points d’eau étaient cependant éloignés des quartiers de La Palud et de Pontruche. C’est pourquoi les habitants de ce quartier eurent l’idée de bâtir une fontaine là où l’eau sortait de la falaise. En 1928, un muret fut construit afin de protéger cette fontaine des roches que les tempêtes projetaient sur la côte. Un lavoir compléta l’ensemble pour répondre au besoin des nombreuses familles de marins qui habitaient non loin de là.

Lesconil, le lavoir de Porz ar Feunten
Lesconil, le lavoir de Porz ar Feunteun – Edition A. Dantan
Lesconil, le lavoir de Porz ar Feunten
Lesconil, le lavoir de Porz ar Feunteun – Collection Villard

Four à goémon

Les fours à goémon sont des fossés creusés dans le sol. De 5 à 10 mètres de long, les parois et le fond sont tapissés de pierres plates assemblées avec de la glaise. Ces fours étaient divisés en compartiments dans lesquels on brûlait le goémon sec.

Après le brûlage, chaque compartiment recueillait un bloc de cendres appelé “soude” d’environ 50 kilos, Ces blocs était vendus aux usines de produits chimiques. Il fallait environ 1 tonne de goémon frais pour obtenir un bloc de 50 kilos de cendres dont l’usine extrayait au mieux 1 kilo d’iode.Cette industrie a lentement periclité durant la première moitié du XXe siècle.

La production de l’ouest de la France fut vite concurrencée par les importations d’iode chilien. Issu des déjections des oiseaux, il était très peu cher à produire.

Travailleurs dans les dunes – Ets-Rivière-Bureau
La grande plage, brûlage de goémon
Les goémoniers (1939) – Photo Coic
Deux vieux goemoniers
Deux vieux goémoniers, Lesconil – Photo Coic

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