La chapelle de Plonivel est remarquable par ses nombreuses statues en bois polychromes du début du XVIe au XVIIIe siècle.
Vierge à l’enfant portant un oiseau – Début du XVIIe siècle
Statue élégante et pleine de grâce. L’oiseau que porte Jésus est une colombe, symbole de l’Esprit-Saint.
Vierge couronnée à l’Enfant – XVIIIe siècle
Saint-Brieuc – XVIIIe siècle
La Vierge et le Saint patron trouvent traditionnellement leur place dans le chœur. Brieuc est ici présenté en évêque car dans les chrétientés celtiques, l’abbé exerçait aussi les fonctions d’évêque. La Vierge porte une couronne somptueuse
Sainte-Marguerite d’Antioche – Début du XVIIe siècle
Saint-Benoît – XVIe siècle
Le culte de Sainte-Marguerite d’Antioche et de son dragon a été ramené d’Orient par les croisés et il a connu beaucoup de succès. Marguerite a vécu au temps des persécutions de l’empereur Dioclétien. La légende dit que, refusant le mariage que lui proposait un chef païen, Marguerite fût jetée entre les griffes d’un dragon qui l’avala mais fut contraint de vomir. Le sculpteurl’a fait comprendre en laissant sortir de la bouche du dragon le dernier bout du manteau de Marguerite. Celle-ci fut beaucoup vénérée par les femmes enceintes dans l’espoir que, pour elles aussi, la délivrance s’achèverait d’une manière heureuse.
Quant à la statue de saint Benoît, elle provient d’un autel latéral qui lui était dédié
Jésus en croix – XVIIe siècle
Saint-Sébastien – XVIIe siècle
Jésus en croix : sa place traditionnelle est en face de la chaire.
Saint-Sébastien est un soldat romain condamné à être attaché à un poteau et transpercé de flèches. C’est ainsi qu’il est présenté traditionnellement. A Plonivel les flèches, dont la marque est visible, ont disparu.
Saint-Mélar – 1909
Statue en plâtre commandée pour rappeler la présence d’une chapelle en ruine dédiée à ce Saint, dans le hameau du même nom. D’après “la Vie latine de Mélar”, Rivod jaloux de son frère Millau, comte de Cornouaille, le fit décapiter. Son neveu Mélar eut ensuite la main droite et le pied gauche coupés dans le but d’empêcher le jeune enfant de monter à cheval et de combattre et, de ce fait, de pouvoir succéder à son père. C’est pourquoi Mélar tient le membre sectionné dans la main gauche. Comme il fut lui aussi décapité plus tard, on le représente portant la palme du martyre sous le bras.
Pietà – Début du XVIe siècle
Cette pietà reflète l’influence de l’art flamand. C’est l’époque du grand commerce international de Penmarc’h dont les navires fréquentent régulièrement la Flandre et les ports de la mer du Nord.
Vierge à l’Enfant lisant – Début du XVIe siècle
Cette statue (ainsi que la piéta) est contemporaine de la nef. L’influence de l’art flamand transparait à travers certains détails tels que le visage de la Vierge avec son front dégagé et ses cheveux bouclés tombant sur ses épaules ou encore sa robe ample au drapé si particulier constitué de plis cassés.
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