Les « dépendances »

Ces logements étaient créés par M. Richard propriétaire des viviers et mareyeur pour loger son personnel (ouvriers, poissonniers…).


Supports de filet en os « an askorn »

Avant que les filets de pêche soient fabriqués en fibres synthétiques (ou nylon), les matériaux utilisés étaient le chanvre ou le coton, ce qui demandait un gros entretien de tannage et de séchage. Ils ne supportaient pas l’humidité et étaient séchés de plusieurs manières, suspendus dans des endroits différents, sur les “ draellenou ” (séchoirs en bois) le long du rivage, ou à des carvelles, gros clous utilisés par les charpentiers de marine, fixés dans les murs ou dans les façades des maisons. D’autres suspensions étaient employées, comme des os, tibias de bovins, vu leur taille. Ils avaient l’avantage de ne pas s’oxyder et de ne pas accrocher les filets. Il en existe encore dans cinq endroits de Lesconil.
Observez bien…

Extrait d’un texte de Corentin DRAOULEC

Séchage des filets (séchoirs en bois) – Cliché Anglaret
Le ramardage des filets
Le ramardage des filets à Lesconil – Collection Cariou
Lesconil, maison de pêcheurs – Cliché Anglaret

Au détour des rues

La fontaine de « Pomp Loc’h »

Une oasis à Lesconil : la fontaine limpide et puissante appelée en breton « Feunten Pomp Loc’h » (la fontaine du vallon). Tous les villageois venaient s’y ravitailler. Les deux usines, au moment des haricots et des petits-pois, y faisaient un va-et-vient incessant avec leurs charettes. Elle comporte une inscription :  » 8 juin 1920 – Coïc » .

Texte d’après Raymond Cariou

Lesconil, la Fontaine – Pouillot-Ehanno

Vestiges mégalithiques du Ridou (site privé)

Menez Veil - André Dauchez
Lesconil, quartier de Menez Veil, le dolmen rue Jules Ferry (vers 1903 – site privé ) . Le moulin au loin – Photo André Dauchez

Support de Croix (jardin de l’église)

La base qui sert de support à la croix est en fait un tronçon de stèle gauloise. Celle-ci comporte 13 cannelures, nettement moins que le nombre habituellement rencontré. L’abbé Jézégou, à l’époque recteur de Plobannalec, fut témoin de son déplacement du hameau de Saint-Alour vers Lesconil. C’était du temps de la présence à Lesconil de l’abbé Jean-Baptiste Le Mel, donc entre 1924 et 1935. Les autres fragments de la stèle n’ont pas été retrouvés.


Carte des sites présentés en bleu roi (cliquez sur chaque pointeur )


Inventaire patrimonial : téléchargez les fiches PDF des sites