Menhir couché de Kerdalaë

Lorsqu’il a été dégagé de la roche par les hommes du Néolithique, ceux-ci ont manifestement tiré profit de l’existence de diaclases comme en témoignent les surfaces planes d’un des côtés et de la base. De nombreuses petites cupules y ont été creusées. On en ignore toujours la signification. Placé sur le point culminant de ce hameau, il semble avoir servi d’indicateur. Une construction l’a partiellement caché pendant longtemps et il a, de ce fait, échappé à tous les répertoires antérieurs aux années 1970.

De gauche à droite : Linteau, bénitier et stèle à la ferme de Kerlan (site privé)

Les pierres sculptées de Kerlan proviennent pour la plupart de l’ancienne chapelle de St-Alour qui, avec la ferme de Kerlan, avait constitué l’héritage de Tudyne Toulemont et Jean-François Calvez, son mari. Leurs noms sont gravés sur le linteau de la maison qu’ils firent construire en 1811 à Kerlan. Ce bénitier situé à Kerlan a été retravaillé postérieurement, peut-être pour permettre l’écoulement d’un trop-plein d’eau. (Sites privés)

De gauche à droite : Croix de Kerdalaë (XVIe siècle) • Croix de Kergroës (XVIe siècle)
• Croix de Kerescant vihan (Moyen-Âge)

Dans son état initial la croix de Kerdalaë se trouvait sur une petite butte au milieu de la place du hameau. Elle comprenait un soubassement constitué d’une marche et au-dessus un socle quadrangulaire élevé avec corniche sur lequel reposait une croix aux branches rondes. La butte ayant été rasée, on y a ajouté une marche supplémentaire. Quant à la croix, de facture récente, elle remplace celle d’origine qui a été brisée.

Cette croix, dite de Kergroës, reposant sur un socle circulaire est actuellement implantée rue du calvaire, à Pont-l’Abbé. Elle était initialement placée près de Kergroës sur un talus d’un champ appartenant à un notaire de Pont-L’Abbé. Celui-ci réquisitionna l’un de ses fermiers pour la transporter près de son manoir de Trébéhoret.


Croix de Kerescant vihan : type de croix plate, à bras courts, reposant sur un socle circulaire. Elle date sans doute du Moyen-Âge. Elle a été un peu déplacée dans le cadre des opérations du remembrement (1972).

Croix de Kerfulou (Moyen-Âge)

Appelée communément autrefois  Kroaz Naïk (la croix de la petite Anne). D’après la tradition, elle aurait été payée par une humble domestique de ferme, appelée Annaïk. Restaurée en 1889, elle diffère des croix traditionnelles par son orientation vers le sud et non l’ouest comme c’est le cas habituellement. Par ailleurs, une pietà sculptée, dont on ignore la provenance antérieure, a été placée sur un soubassement à 4 degrés. Le socle sur lequel repose le fût porte l’inscription “1889 PATER AVE 40 JOURS D’INDULGENCE”.

Stèles gauloises de Kerlouargat et Kerdalaë

Ces deux stèles gauloises du Second Âge du Fer 450 av. JC – 52 av . JC) se ressemblent. La forme tronconique est plus prononcée à Kerlouargat. La taille également (115 cm de partie visible au lieu de 80 cm à Kerdalaë). La stèle de Kerlouargat est la seule de la commune à avoir conservé son emplacement d’origine.

Fontaines de Plonivel (route de Kerescant) et de Kerlouargat

Comme pour beaucoup de fontaines, une protection extérieure a été installée pour sauvegarder la qualité de l’eau. Aucune tradition ne leur attribue une vertu médicinale particulière.

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